Dossier Mapping Partie 1 :
L’art de la projection, un art millimétrique
Un vrai savoir-faire
Projeter une image sur une toile est une chose. Projeter une image sur une cathédrale gothique du XVe siècle en est une autre. Les angles, les ombres, la surface, la lumière, la nature du support, les reliefs, le champ de vision du public… La projection d’un mapping est un art qui ne tolère aucune fausse note.
Quand vidéoprojection rime avec précision
La précision est le maitre-mot et choix du matériel ne s’improvise pas. Barco, Panasonic, Christie, différents fabricants proposent des équipements de très haute qualité mais chaque projet réclamera une réponse sur-mesure. Une multitude de critères entrent en jeu dans les décisions technologiques.
Le niveau d’éclairement par exemple, va modifier le nombre de projecteurs nécessaire. En zone urbaine, il n’est pas toujours possible d’éteindre complètement l’éclairage public. Un mapping réalisé dans ces conditions réclamera donc davantage de puissance qu’un autre projeté dans le noir complet. La nature même des matériaux du bâtiment ou leur état vont aussi modifier la façon dont il renvoie la lumière.
Le support, un élément crucial
L’analyse du support est donc une étape essentielle pour la partie technique de la projection, mais également pour l’aspect artistique.
« Les studios ne peuvent pas créer les contenus sans que nous ayons auparavant choisi les équipements, déterminé le placement des machines et évalué avec précision les caractéristiques du support », poursuit Yves Tarrit.
Et ce même pour des mapping d’ampleur plus réduite. Dans l’événementiel par exemple, certains professionnels utilisent du mapping pour habiller leurs tables et projeter sur les nappes des images qui s’adaptent aux couverts, assiettes et verres des invités.
« On joue avec les volumes et les spécificités du support pour créer des mises en scènes très finement adaptées », souligne Stéphane Feuillet, directeur scénotechnique chez VIDELIO.
INFOGRAPHIE : les clés de la projection
