Sur l’île Seguin, la musique entre en Seine

Sur l’île Seguin, la musique entre en seine 

Le son des instruments a remplacé le bruit des moteurs. Voilà plus de 25 ans que la dernière Super Cinq est sortie des chaînes de montage de l’ancienne usine Renault de l’île Seguin. Après plusieurs années de réflexion sur la transformation de cet espace, la culture a finalement pris ses quartiers sur ces anciennes terres industrielles. Sur la pointe nord, la Seine Musicale a ouvert ses portes le 22 avril 2017.

Un espace de création multimodal

Le nouvel ensemble de 36 500 mètres carrés est intégralement consacré à la musique. Il comprend deux salles de spectacles principales : la Grande Seine, pouvant accueillir entre 2 500 et 6 000 personnes selon la configuration, et l’Auditorium, dédié aux musiques non amplifiées et offrant une capacité de 1 150 spectateurs.

« Rien que la construction simultanée de ces deux salles dans un même lieu est un projet unique », affirme Philippe Groux-Cibial Directeur technique de la Seine Musicale.

Mais le projet n’a pas été pensé que comme un unique lieu de représentation, mais bien comme un espace de création artistique multimodal. En plus de ces deux scènes, des salles de répétition, des espaces événementiels, des studios d’enregistrement ou encore des locaux pour les orchestres résidents complètent le complexe musical.
Forte de cette pluralité d’offres, la Seine Musicale est un des rares lieux capables d’accueillir un défilé de mode le matin, une conférence l’après-midi et un concert le soir. Et pour organiser davantage de manifestations, elle peut compter sur la modernité de ses installations. Sièges escamotables motorisés, structures de scènes modulaires, élévateurs de scènes porteuses, murs LED qui se démontent et s’assemblent librement… les infrastructures sont conçues pour s’adapter rapidement aux besoins des différentes mises en scènes.

La Valeur VIDELIO

•    Une tripe expertise : les équipes VIDELIO maîtrisent à la fois les techniques audiovisuelles, l’environnement IT et les contraintes scéniques.

•    Une taille critique : Avec près de 1 000 collaborateurs, VIDELIO est à même de mener à bien des projets de grande envergure.

•    Des partenaires français : VIDELIO a travaillé avec les sociétés Amadeus pour la sonorisation et Overline Systems pour l’interphonie.

 

Une excellence technologique et acoustique

Outre l’aspect purement scénique, les bâtiments bénéficient également d’une connectivité de pointe : les équipes VIDELIO se sont en effet chargées de créer les réseaux d’interconnexion cuivre et fibre qui relient chacune des salles. Tous les signaux de communication, de diffusion audio ou vidéo ou encore de pilotage passent par les 350 km de câbles déployés.
Un défi d’autant plus grand que le chantier ayant été divisé en plusieurs parties, certaines salles étaient déjà achevées alors que les travaux commençaient à peine dans d’autres. Des études et une planification extrêmement détaillées étaient donc indispensables pour ne rien laisser au hasard et s’assurer que chaque câble était bien tiré au bon endroit, au bon moment.
Les réseaux ont été séparés physiquement, pour isoler la distribution énergétique et les courants faibles, ou de manière virtuelle avec des VLAN (réseaux locaux virtuels), pour segmenter les différentes fonctions (éclairage, interphonie, écoutes de scènes…). Grâce à ce maillage, la régie commune est en mesure de savoir en temps réel ce qu’il se passe dans toutes les salles, de communiquer avec elles ou de transmettre le son dans les loges et les zones techniques afin que les artistes et techniciens puissent par exemple être informés de l’avancée d’un spectacle.

Et pour atteindre l’excellence sonore visée par la Seine Musicale, chaque installation a été minutieusement étudiée par VIDELIO et les experts acousticiens pour s’assurer qu’aucune fixation, aucun support ou aucun équipement n’émettait de bruit susceptible de venir parasiter une représentation ou un enregistrement. Certains modèles de caméras ont par exemple été écartés car dotés d’un ventilateur jugé trop bruyant.

« Ce projet est un mariage de savoir-faire IT et scénique qui exploite toutes les techniques numériques modernes de communication, souligne Philippe Groux-Cibial. C’est grâce à cela que nous avons pu créer des installations non seulement haut-de-gamme aujourd’hui, mais qui le seront encore dans le futur ».

   

SCROLL UP